Alors que La Désolation de Smaug vient de sortir au cinéma, Warner Bros Interactive et TT Games lancent le premier trailer du jeu vidéo LEGO : Le Hobbit.
Ce nouveau jeu basé sur les célèbres briques danoises ne couvrira que les deux premiers films, il faudra donc probablement attendre une suite pour découvrir le voyage complet ou un téléchargement additionnel.
Ceux qui n’ont rien contre un jeu terminé au 2/3 pourront se le procurer dans le courant l’année prochaine sur PlayStation 3, PlayStation 4 et PlayStation Vita.
Comme ce n’est pas la première fois que j’écris sur un jeu LEGO, commençons en spéculant plutôt qu’en résumant. Donc, avant LEGO Simpsons, LEGO Tortues Ninja et LEGO Ghostbusters, c’est LEGO Le Hobbit qui est attendu en ce premier trimestre 2014 sur PS4, Xbox One, PS3, Xbox 360, PC, Wii U et 3DS, et c’est sur la nouvelle console Sony que nous avons eu un premier aperçu des aventures de Bilbon Sacquet et sa fine (enfin courte plutôt) équipe.
Si au cinéma Le Hobbit de Tolkien a été violemment étiré sur trois films, LEGO Le Hobbit, lui, reprend les deux premiers long-métrages de Jackson. Comme d’habitude avec les jeux TT Games, la fidélité à l’oeuvre d’origine est totale, avec des briques et de l’humour en plus.
Ainsi nous a-ton présenté l’emblématique scène de l’arrivée des nains chez Bilbo qui en plus de la quête que l’on connait, amènent aussi dans leurs besaces des nouveautés en jeu. Lors de cette introduction, on découvrait qu’à la manière de ce qui faisait déjà dans les jeux LEGO précédents, certaines actions étaient relatives au personnage que l’on contrôle. Ainsi avait-on besoin du nain au gros marteau pour détruire une armoire et pénétrer dans le garde-manger de ce pauvre Bilbo. Le choix des armes ou des objets en possession se fait toujours grâce à une petite roue qui s’affiche au-dessus de la tête de son bonhomme LEGO. Plus surprenant, la scène de chant du film (et donc du livre) était ici retranscrite par un ensemble de QTE rythmiques. Pas vraiment folichonne ni très inspirée mais ce genre de choses peut procurer une petite respiration au déroulement « classique » du jeu.
Avez-vous repéré le point faible ?
Comme les cinq doigts d’un Nain
La prise en mains du jeu nous entraînait quant à elle dans l’antre des gobelins ! L’occasion une nouvelle fois de constater que la coopération est encore le mot d’ordre dans ce nouveau jeu LEGO, les nains pouvant se prendre bras dessus bras dessous pour être plus efficace au combat, plus virevoltants, effectuer des attaques spéciales, face au gros roi des gobelins par exemple.
Leurs capacités propres (arme de jet, grappin, marteau) devant être aussi utilisées de manière coordonnée afin de débloquer certaines situations, certains mécanismes, demandant parfois de répondre par exemple à des codes couleurs. Mais la grosse nouveauté qui donne un peu à s’interroger sur l’accessibilité de ce LEGO Le Hobbit (rappelons que LEGO Le Seigneur des Anneaux ou LEGO Marvel sont des jeux parfaits pour jouer avec un enfant), c’est que les gros éléments de décor ne se construisent plus tout seul quand on s’en approche, on passe désormais dans une sorte de mode de construction où il faudra retrouver les bonnes pièces correspondantes pour monter l’objet.
C’est pas très clair dit comme ça, beaucoup plus à l’écran, mais on se demande quand même si ça ne risque pas de perdre les plus jeunes, à la manière de certaines actions en jeu pas évidentes où il fallait faire intervenir successivement certains des nains. Dans le rythme, l’enchaînement des actions, la mise en scène, LEGO Le Seigneur des Anneaux semblait, au stade des impressions, plus maîtrisé. Et graphiquement, LEGO Marvel sur PS4 avait quelque chose de plus impressionnant graphiquement. Enfin, il ne s’agit ici que d’un aperçu, confirmant le doublage des acteurs du film pour le jeu, celui-ci devant compter environ quatre-vingt personnages, et attendu pour le 1er trimestre 2014.
Gandalf est bien sûr aussi de la partie.
ON L’ATTEND : UN PEU
Toujours très sympathique, la série LEGO nous emballe un peu moins après le premier aperçu du Hobbit. Les mécaniques inédites ne sont pas très convaincantes et on retrouve peu le caractère épique d’une des scènes majeures du film dans ce que nous avons pu découvrir, en l’occurence le passage chez les Gobelins. Espérons que le sens du rythme sera plus convaincant dans la version finale, l’humour et l’ambiance bon enfant étant toujours bien présents.